Bonjour à tous et à toutes,
Je viens vous parler aujourd'hui du dernier livre que j'ai lu ..
il y avait longtemps !!
"Ourika" De Madame de Duras

Portrait par Mme de Duras
L'histoire d'une jeune noire adoptée, et qui ne trouve pas sa place, ni chez les blancs, ni chez les noirs ...
Claire de Duras , à ne pas confondre avec Marguerite Duras, notre contemporaine…
est une femme de lettres du début du XIXe siècle,
née en 1778, elle décédera en 1828, à l’âge de cinquante ans, cinq années après la publication de son récit, Ourika qui connut un vif succès.
Ce roman écrit entre 1821 et 1822 est publié en 1823.

Ourika est une jeune orpheline sénégalaise que Mme de B. a sauvée de l'esclavage en la recueillant et en l'élevant comme sa propre fille.
Pourtant, Ourika est différente, c'est ce qu'elle apprend à l'âge de douze ans, en entendant une conversation qu'elle écoute sans être vue. Elle se rend compte alors qu'elle ne pourra pas se marier et qu'elle est condamnée à rester seule à cause de sa couleur et de son éducation. Elle se rend finalement compte qu'elle est amoureuse de Charles, le petit fils de Mme de B, qui ne la voit que comme une sœur et qui se marie avec une autre.
Seule et désespérée, Ourika se tourne vers Dieu et devient alors religieuse dans un couvent. Elle finit par mourir au couvent de ses peines et de ses chagrins, après avoir raconté la fin de son histoire au médecin.

Un jeune médecin a été appelé un matin pour soigner une religieuse de couleur noire, qui était très renfermée sur elle-même à la suite de nombreuses déceptions personnelles, mais après plusieurs visites, le médecin obtient et gagne la confiance de cette jeune femme. Elle lui raconte ensuite son histoire et ses chagrins.


L’esclavage étant interdit sur le territoire français, une mode étrange se répandit dans la deuxième moitié du XVIIIè siècle : des négrillons arrachés d’Afrique, qu’on sauvait pour ainsi dire de l’esclavage des colonies, étaient offerts ça et là à de riches aristocrates et à des bourgeois qui en faisaient les délices exotiques de leurs demeures ou de leurs salons .
C’est ainsi qu’une fillette emmenée du Sénégal (tout ce qui venait du Sénégal, alors le point de rassemblement des esclaves, était faussement baptisé sénégalais) recevra une éducation aristocratique et finira sa vie comme religieuse dans un couvent parisien au début du XIXè siècle.

J'espère que je vous aurai donné envie de le lire,
je vous souhaite une très belle journée et à bientot !!
